jeudi 30 octobre 2008

71 - 80

71 - Le convoi

L'humble convoi s'ébranle dans la brume. Un vent d'automne soulève quelques feuilles mortes qui tourbillonnent autour des visages, puis retombent aux pieds des marcheurs, dont je fais partie. Le ciel est gris, plombé, le froid pénètre les coeurs en deuil. Les pas sont lents, pesants, feutrés. Le silence de la troupe est inhabituel.

Les regards sont pénétrés, les fronts baissés, les mines affligées. De temps à autre des sourires dignes s'échangent entre deux murmures. Scène pénible. Et puis, après quelques minutes sombres et solennelles, un ange passe.

Moment de pure poésie, instant de grâce. Le tableau pathétique se transforme et m'apparaît sous une lumière inattendue. Tout semble irréel, doux et lointain, idéal et serein. Comme si les suiveurs du convoi étaient désincarnés, hors du temps et du monde matériel. Mystère et beautés étranges... Je vois une troupe d'êtres célestes escorter une étoile jusqu'au seuil du firmament pour lui dire adieu. Les visages qui m'entourent n'ont plus de nom. La poésie universelle a transfiguré les êtres et les choses. Et à travers les larmes j'entrevois le pur cristal d'une vérité poétique révélée.

Le gouffre ouvert à mes pieds ne m'effraie pas, et la vue de cette chose qui gît au fond n'a point ce goût amer que j'avais tant redouté. J'y lance quelques chrysanthèmes, étonné par la sérénité de mon geste. Au passage d'un vol d'oiseaux au-dessus de l’assemblée recueillie, quelques têtes se lèvent au ciel. Tout est fini.

On vient de mettre un ami en terre.

72 - Une visite à la morgue

Ca y est, maintenant tu es mort Raphaël. Bel et bien mort, et plutôt deux fois qu'une. Regarde-toi une dernière fois, ou plutôt regarde ton cadavre pour la première fois. Il est là, sous toi. Tu as vu, c'est le tien, c'est ton cadavre. Et il est déjà froid. Tu es mort Raphaël.

Regarde, tes yeux sont clos pour l'éternité. Ton visage impassible, bientôt voué à la poussière, est le visage d'un mort. De la Mort aussi. Sur tes lèvres muettes on dirait un sourire. Mais non, c'est le rictus de la mort. Tu n'es plus, ta dépouille est étendue. Tu es devenu un gisant. Et comme tous les gisants, la terre sera ton lit de mort. Tu es comme un roi aussi. Comme eux tu gis, pauvre mortel que tu es... C'est vrai que tous les cadavres sont égaux. Es-tu heureux ? Regarde ta bien aimée qui se penche sur ton visage sans vie, elle fixe tes yeux morts. Elle s'imagine peut-être que tu vas les ouvrir juste pour elle... Mais non, tu ne bouges pas, tu n'es plus qu'un cadavre.

Tu es devenu un mort maintenant, tu es content ? Tu vas être célèbre un jour durant. Ce sera ton heure de gloire en somme. Ils seront tous là pour toi. Tes amantes te pleureront. On regardera ce macchabée qui porte le nom de Raphaël, et on le chérira mieux que le corps d'un vivant. Tu seras touché une dernière fois par des mains de femmes. Témoins de tes amours révolues ou en cours, ces maîtresses d'un jour ou d'une éternité te rendront hommage. Évidemment ta mie officielle sera aux premières loges. Elle sera l'invitée d'honneur en quelque sorte.

Mais pour l'instant tu es dans la chambre froide. On va préparer ton cadavre pour les noces : tu viens de te marier avec la Camarde. Pas très jolie ni toute jeune ta dernière amante, il faut le reconnaître. Ca ne sera pas ta plus glorieuse conquête, c'est vrai. Mais tu n'as pas le choix Raphaël. Il faudra désormais partager ta couche avec cette éternelle ricaneuse, piètre épouse pour les plaisirs mais infiniment fidèle envers ses élus : elle n'abandonne jamais ceux qu'elle étreint. Au moins tu ne pourras pas te plaindre qu'elle te dise adieu un jour. Avec elle c'est pour toujours.

Sens-tu la main de ta chère éplorée sur ton corps inerte ? Non bien sûr, mais tu la vois d'ici. Elle devait t'aimer beaucoup pour ainsi baiser ta chair froide. Les lieux sont plutôt sinistres pour ce genre de débordement amoureux... En retour tu lui témoignes d'ailleurs toute ta froideur. C'est dire la mesure de ton flegme. Jusqu'au bout tu auras été un imperturbable amant. Aristocrate, hautain, plein de morgue. Mais attachant.

Ta vie est maintenant terminée Raphaël. Ton cadavre est bien rangé dans le tiroir blanc de la morgue, aligné comme un soldat. Tu as presque fière allure dans ton irréprochable rigidité. D'ailleurs ton costume te va à ravir : il n'y a pas un pli. Pour une fois tu es élégant : tu te tiens bien. Ta fiancée te regarde dans la fraîcheur de ta mort. Tu as encore bonne mine. Mais elle te reverra aux funérailles. Espérons que tu feras aussi bonne figure.

Une main vient de pousser le tiroir frigorifique.

On ferme !

73 - Lettre à un défunt

Vous voilà donc mort Monsieur X.

La cigarette tue. A petit feu certes, mais elle tue. Vous avez fini par le comprendre et finalement réussi à cesser de fumer. Mieux vaut tard que jamais... Vous avez pris de bonnes résolutions, c'est le moment de vous expliquer certaines choses.

Vous ne m'aimiez guère. Moi non plus. Je vous saluais avec condescendance, avec une authentique moue de supériorité. J'avais pitié de cet éternel manuel incapable de la moindre profondeur de vue, de grandeur de sentiments, de noblesse d'âme. Pitié de votre infirmité d'esprit, pitié de vos manières grossières, de vos poumons enfumés. J'avais pitié, c'est pour cette raison que je ne vous haïssais point. Vous étiez un brave type. Un travailleur honnête, ponctuel. Moutonnier, apolitique. Enfin un peu à droite. Et même plutôt à l'extrême droite. Vous étiez légèrement raciste aussi. Et même franchement.

Et puis vous étiez un fin épicurien aussi. Enfin ivrogne pour nous comprendre... Maintenant que vous êtes mort, il ne faut pas dire ivrogne. On restera donc sur "épicurien".

Jusqu'au bout vous aurez incarné la médiocrité. Vous n'aspiriez qu'à de modestes choses en ce bas monde : confort et biens matériels. Des choses à votre portée. Pas exigeant... Aujourd'hui vous êtes servi, vous avez le Ciel devant vous. Ca va vous changer de vos petits meubles et de votre télé. Finalement je crois que je vous aimais bien Monsieur X. En fait non, je ne vous aimais pas.

Ne m'en veuillez pas Monsieur X, c'est juste pour rire. Vous comprenez, rire ? Le sens de l'humour, vous connaissez ? Non pas le vôtre, pas votre humour à vous. Je veux parler des gens qui savent rire sans montrer les dents. En finesse, subtilité, délicatesse. Ce qu'on appelle l'esprit.

Votre plus belle réussite fut involontaire : votre fille. Vous savez, votre fille que j'ai rencontrée un jour, que j'ai sortie de son milieu... Cette personne qui ne vous ressemble décidément pas. Intelligente, fine, cultivée, pleine d'esprit, diplômée. Tout le contraire de vous. A se demander si vous êtes bien son père...

Vous êtes mort, et je me devais d'attendre ce jour pour vous dire tout ça. Vous comprenez, vous m'auriez interrompu si j'étais venu vous raconter ça sur votre lit d'hôpital. Mais maintenant que vous êtes mort, quelle importance ? Ca ne vous fera pas plus de mal. Et ça me soulage tellement de pouvoir vous dire toutes ces choses bien en face...

Allez, cette fois je vous laisse Monsieur X. Je vous souhaite tout de même un bon voyage vers l'infini. Adieu donc. Adieu et sans rancune. Je vous laisse à votre destin, voguez donc en paix dans votre éternité. Je vous pardonne. Pardonnez-moi, vous aussi. Je vous donne ma paix. Ma paix.

Adieu.

74 - Mille raisons de me haïr

En me lisant, vous trouverez certainement autant de raisons de me détester qu'il y a de textes. Âmes timorées s'abstenir.

J'ai besoin d'extérioriser tout l'éclat de ma personne et d'éblouir mon entourage pour progresser, exister, et briller plus encore. L'humilité me va fort mal. Je pense que l'humilité est l'apanage des esprits médiocres. Les humbles sont indignes d'être des princes. Et les princes sont indignes d'être des gueux.

Sans orgueil, que suis-je ?

Ce qui fait ma force, ma vérité, mon éclat, voire mon inimitable panache, c'est que je suis dépourvu de vaine humilité. L'arrogance est ma naturelle signature, l'orgueil ma principale richesse, la particule mon plus solide argument.

Je suis inattaquable car ancré dans ma logique. L'absurde a cet avantage sur les valeurs actuelles de ce monde, c'est que c'est un système qui échappe à toutes ses lois raisonnables. Et prosaïques. Je suis un chevalier, et mes valeurs sont la particule, l'épée, la quête d'un Graal.

La poésie est ma vérité. D'où ces distorsions, ces outrances, ces contradictions dans mon discours, mes idées, ma pensée. C'est en général ce qui déplaît tant chez mes détracteurs dénués de cœur, et c'est ce qui indispose tant les esprits par trop carrés.

75 - L'argent pour acheter le Ciel

Lettre ironique à une détractrice.

Souffrez Madame que je ne partage définitivement pas vos vues aberrantes. La mort n'est point, comme l'avancent ces hérétiques inconséquents de votre espèce, la fin de tout, mais le début d'une éternité faite d'ailes d'anges et de miel, de chants pieux et d'enfants sages.

Et je ne connais guère qu'une seule façon d'accéder à ce Ciel enviable : faire dire des messes. Autrement dit le riche a beaucoup plus de chance d'être sauvé que le mendiant. Dans ce but l'enrichissement personnel est une bonne chose puisqu'il contribue à payer des prêtres pour faire dire un maximum de messes.

Cessons donc de vilipender les riches et d'encenser de manière stérile les pauvres, ces va-nu-pieds, ces gens sans le sou qui rêvent d'un Eden qu'ils sont incapables de s'acheter ici-bas. Les indigents sont certainement aimables à vos yeux, aux yeux de toutes ces bonnes âmes éprises d'absolu, mais ce sont finalement eux, les pauvres, les vrais imbéciles : pendant que les gens avertis s'enrichissent, qu'ils construisent leur demeure céleste donc, ces pauvres se perdent avec leur paresse et leurs viles et vaines séductions. La société et toutes ses bonnes consciences leur savent gré de leur humilité si médiatique, mais tout cela pour arriver à quoi finalement ? A rien du tout car seuls les riches seront sauvés. La gloire de ces pauvres gens sans le sou n'est que terrestre, tandis que la gloire des riches sera céleste.

Je suis donc sur cette Terre pour m'enrichir un maximum, et ce afin de pouvoir faire dire un maximum de messes. Pour le salut de mon âme.

Cessons ces discours révolutionnaires crétinisants et stériles, et crions plutôt : vive l'enrichissement personnel, vive l'argent qui sauve, et tant pis pour les pauvres et les imbéciles convaincus que leur pauvreté et leur imbécillité les sauveront des flammes de l'enfer...

76 - Délicatesses du langage

Echanges entre Alphonse Torchecul le bûcheron et sa patronne, Madame la Baronne du Lys.

- M'dame la Baronne, j'avons quelque chose à vous montrer.

- Mon brave bûcheron Torchecul, approchez. Qu'avez-vous donc à me montrer de si impérieux pour interrompre ainsi votre travail en plein élan ?

- Ben voilà M'dame la Baronne, j'avons c't'espèce de grosse bûche bien dure qu'est apparue dans mon pantalon depuis quelque temps, même qu'elle arrête pas de m'démanger vu qu'elle est comme ça à cause que votre grosse culasse lui remue juste sous l'nez !

- Torchecul mon fidèle bûcheron, voulez-vous dire en d'autres termes que cet infâme et odoriférant objet que vous tenez dans la main aurait pour suprême objet d'émoi mon chaste séant ?

- En quelque sorte M'dame la Baronne. Mais enfin je dirions plutôt que je bandifie et pue comme un bouc en voyant votre grosse culassière. Votre petite rondelle, j'aimerions bien la tripailler, la défoncer, la pourfendre à grands coups d'andouille, M'dame la Baronne.

- Ha bon ! Ca me rassure. Voyez-vous je n'avais pas bien saisi votre propos jeune homme. Vous voulez dire que, pris par une faim soudaine en plein labeur, vous désirez quelque rondelle d'andouille en guise de collation entre deux cassages de bois ? Et ce que vous tenez à la main n'est pas autre chose, bien entendu, qu'une bûche que vous venez de fendre... Suis-je insane tout de même ! Figurez-vous que je m'imaginais avoir entendu un discours moins sobre mon brave Torchecul et je...

- Tagueule la Baronne de mes deux, tu comprends donc point que j'avons envie de te défoncer la citrouille, bonne-à-cul-de merde ! Te défoncer la citrouille ! C'est ça que j'veux ! Je veux me taper le cul de la Baronne ! Viens donc là que je te foute ma grosse bûche bien dure au fond de ton gros cul, Baronne-à-couille-de-mes-deux !

- Ha ! Mais je comprends bien cette fois ! Torchecul, vous n'y pensez pas ? Et que dirais Monsieur le Baron ?

- Monsieur le Baron votre époux, il est en ce moment en train de foutre sa grosse pine dans le cul de la bonniche du curé, vous savez celle qui se laisse régulièrement mettre par Monsieur l'Evêque quand il rend visite à c'pédé d'curé de mes deux...


- Ho ! Ca oui alors, il faut dire que Monseigneur rend souvent visite à Monsieur le curé depuis que ce dernier a changé de bonniche. Cependant mon bon Torchecul, vous préférez que je vous la serve en rondelle ou en nature votre andouille ?

77 - Rimbaud, ce rigolo

Osons désacraliser le "Bateau Ivre", et "Une saison en Enfer" de ce plaisantin de Rimbaud. Avec ses trafics d'armes et autres méfaits crapuleux, de quoi peut-il se targuer ce rimailleur plein de sempiternelles "hideurs", les poches pleines de trous ? Je lui trouve le haillon un peu trop facile à ce joli. Sa semelle est bien trop usée pour être honnête.

Dehors les imposteurs de la poésie avec leur charabia poétisant, avec leurs émois mesquins de morveux attardés ! Un bon poète est un poète qui sait se mettre à la portée des gens SIMPLES et SENSES comme moi.

Je n'entends rien au "Bateau Ivre". Ca n'est pas moi qui suis un mauvais lecteur, c'est Rimbaud qui est un imbécile.

78 - Lâche mais facile

Heureusement que l'écran me protège de vos coups, de vos regards désapprobateurs, sinon je n'aurais jamais le courage de vous dire en face tout ce que j'ai écrit...

L'avantage de l'Internet, c'est que l'on peut dire tout et n'importe quoi sans crainte de prendre des coups dans la figure. Le NEt est l'arme des lâches, des anonymes, des Judas. C'est donc mon arme préférée.

C'est si facile de faire le bouffon en restant dissimulé ! Ca donne beaucoup de courage aux grands lâches de mon espèce. Je puis insulter, vitupérer, diffamer tout à ma guise : je demeure bien en sécurité, bien au chaud derrière mon clavier. Je préfère donner des coups dans le dos plutôt que de face : c'est beaucoup plus facile et surtout moins dangereux pour moi.

Avec le NET, c'est l'assurance de commettre des méfaits sans avoir à en subir les fâcheuses conséquences. Etant donné que je suis odieux, lâche et traître, Internet est mon outil favori pour asseoir ma puissance.

79 - Hommage à la laideur

Je sais que vous n'êtes pas celle dont on dit qu'elle est jolie. Votre visage, si dur et si doux à la fois, ce visage-là, si triste et si plein d'éclat, n'a point la beauté facile de ces pucelles de dix-huit ans fraîches et gaies qui font si souvent se retourner dans la rue les hommes mariés et qui leur font oublier un instant la pesanteur d'un trop long et trop fade hyménée. Vous, vous n'inspirez que vide et ennui à ces coeurs frivoles.

Vous n'êtes pas belle, certes. Vous ne faites rêver personne. Je vous aime moi, pourtant... Vous ne serez jamais celle qui fera pâlir les blondes de la terre, jamais celle dont on chantera les grâces au son de la viole, au clair de Lune, mais vous serez pour toujours ma pauvre chandelle.

Vierge parmi les vierges, jeune parmi les jeunes, vous êtes la dernière toutefois. Morte en ce monde, vous êtes ma lumière.

80 - Huit ans et sotte

Ma nièce âgée de huit ans m’avait envoyé de sa plage bretonne une carte postale représentant "Mickey-Mouse". Ma réponse fut prompte et expéditive.

Mademoiselle ma nièce,

J’ai bien eu réception de votre missive. Je n’ai cependant pas eu l’heur d’y lire quelque macabre référence à de morte carnation, comme Mademoiselle votre aînée l’avait si bien fait lors de sa précédente lettre. Pas le moindre cadavre sous votre molle plume, pas même un seul propos scatologique, alors qu’ordinairement vous êtes si prolixe en la matière... Rien que des niaiseries propres aux gens de votre espèce, rien que des banalités inspirées par l’âge puéril. Vous me décevez.

Et votre carte représentant cet ignoble personnage de Mickey, à la fois tangible et virtuelle incarnation de ce que la culture yankee fait de pire, objet de culte idolâtré de manière uniforme et imbécile par tous les petits futurs abrutis du monde entier, et surtout vecteur commercial à l’échelle mondiale de la civilisation du hamburger, sachez que c’est pour me franchement déplaire !

Vous vouliez sans doute me séduire. C’est l’inverse qui s’est produit. Petite sotte ! Croyez-vous donc que l’on charme de la sorte un bel esprit ? Avec des objets communs vous voulez éblouir une étoile... Vous êtes réellement naïve. Naïve et décidément bien sotte. Retournez donc à vos dînettes, Pokémont, poupées Barbie et autres mièvrerie monnayables.

En ce qui concerne votre sotte allusion à mes conquêtes, en particulier cet hyménée que vous évoquez de manière effrontée dans votre carte postale, il n’a de réalité que dans votre inepte cervelle de moineau. Nul commerce suspect ne me lie à cette épouse et mère de famille que vous avez désignée. Seuls d’honnêtes, de chastes échanges se font de temps à autre entre elle et moi, et toujours à travers la plume, rien qu’à travers la plume. N’allez pas imaginer quelque intrigue romanesque douteuse entre cette épistolière et moi.

J’oubliais. Votre dessin est réellement insane. Vous n’avez décidément aucun talent ma pauvre ! Une sorte de maison, un vague personnage, Dieu que tout cela est pauvre ! Que c’est commun ! Vous avez une bien piètre imagination mon enfant... Et je dois dire que les commentaires accompagnant votre «chef-d’œuvre» sont à la mesure du trait de votre pinceau : affligeants. Vous n’avez vraiment aucun avenir dans l’expression artistique. Je ne vous encourage pas à poursuivre dans cette voie-là Mademoiselle. Par contre vous pouvez toujours m’écrire, je ne manquerai pas de remettre à leur place les sales gamines de votre genre.

Allez à présent patauger dans votre bac à sable mazouté avec les cormorans. Vous aurez l’air d’un drôle d’oiseau à la vérité !

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